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Succession et héritage : réponses aux questions

janv. 08, 2024

Dans cet article nous allons discuter d'un sujet qui suscite beaucoup de questions : la succession et l'héritage. Nous avons reçu de nombreuses questions concernant le droit de succession. Dans cet article, nous répondrons à certaines des questions les plus fréquentes et clarifierons certains points importants. 


Pacsé avec un enfant : à qui revient le bien en cas de décès ?

Si vous êtes pacsé et que vous avez un enfant, il est important de savoir que votre partenaire pacsé n'est pas votre héritier. Votre enfant sera l'unique héritier. Cependant, vous avez la possibilité de transmettre une partie de vos biens à votre partenaire pacsé en rédigeant un testament. Gardez à l'esprit que votre enfant a droit à au moins la moitié de votre succession, tandis que votre partenaire pacsé peut hériter de l'autre moitié par testament.


Le mariage sous le régime de la communauté : conséquences sur l'héritage

Peu importe le régime matrimonial, que ce soit la communauté ou la séparation, le conjoint aura des droits sur la succession du conjoint décédé. Même si votre mère et son conjoint décident de se marier sous le régime de la communauté, vous aurez toujours des droits dans la succession de votre mère. Cependant, ces droits seront réduits si vous n'êtes pas un enfant commun du couple. Dans ce cas, le conjoint survivant aura droit à un quart des biens en pleine propriété. Il est également possible de modifier ces droits par testament ou par donation.


Mariage sous le régime classique : comment inclure la maison principale dans le patrimoine familial ?

Si votre conjoint est devenu seul propriétaire de la maison principale avant votre mariage, il a la possibilité de vous faire une donation de la moitié de la maison de son vivant. Cela peut être une solution pour inclure la maison dans le patrimoine familial. Cependant, cela implique des frais d'acte notarié et des obligations fiscales. Vous pouvez également envisager de rédiger un testament pour vous attribuer une partie de la maison en cas de décès de votre conjoint, notamment l'usage de la maison jusqu'à votre propre décès. Il est recommandé de consulter un expert en gestion de patrimoine pour trouver la meilleure solution adaptée à votre situation.


Les démarches à effectuer après un décès

Après un décès, il est important d'effectuer certaines démarches administratives. Vous pouvez commencer par prévenir les caisses de retraite et régler les petits contrats en cours. Il est également recommandé de prendre contact avec un notaire pour ouvrir la succession et effectuer les démarches nécessaires, notamment la déclaration de succession. Cette déclaration doit être effectuée dans les six mois suivant le décès. Le notaire rassemblera les informations relatives aux héritiers et aux biens du défunt pour établir les actes de transmission et la déclaration de succession. Il est recommandé de prendre contact avec un notaire dans les meilleurs délais pour éviter des pénalités et des retards administratifs.


Renoncer à un héritage

Il est tout à fait possible de renoncer à un héritage. Cependant, il est important de noter que renoncer à un héritage signifie renoncer à tout, tant aux actifs qu'aux passifs de la succession. Avant de renoncer, il est recommandé de consulter un expert en gestion de patrimoine ou un notaire pour comprendre les conséquences et les alternatives possibles. La renonciation doit être formalisée au greffe du tribunal judiciaire. Une fois la renonciation effectuée, il n'y aura plus de lien avec le notaire. Il est donc important de prendre une décision éclairée avant de renoncer à un héritage.


Les frais de succession et les droits à payer

Les droits de succession sont dus après l'application d'un abattement en fonction du lien de parenté. Ces abattements varient en fonction des héritiers, par exemple 100 000 euros pour les enfants. Les droits de succession sont un impôt qui participe à l'effort collectif et sont calculés sur tout ce qui dépasse les abattements. Il est souvent recommandé de faire des donations régulières dans la limite des abattements pour éviter de payer des droits de succession. Une planification successorale judicieuse peut permettre de transmettre les biens sans payer de droits de succession excessifs. Il est recommandé de consulter un expert en gestion de patrimoine ou pour trouver la meilleure solution adaptée à votre situation.


Création d'une SCI pour éviter les frais de succession

La création d'une Société Civile Immobilière (SCI) peut être une solution pour faciliter la gestion des biens familiaux et éviter l'indivision. Cependant, il est important de noter que pour transmettre les biens par le biais de la SCI, il faudra transmettre les parts de la société. Cela implique une planification successorale régulière pour transmettre les parts dans la limite des abattements. La SCI peut être avantageuse dans certains cas, notamment pour les biens destinés à la location ou pour préserver un bien familial commun. Il est recommandé de consulter un expert en gestion de patrimoine pour évaluer les avantages et les inconvénients de la création d'une SCI.


Conclusion

Dans cet article, nous avons répondu à certaines des questions les plus fréquemment posées sur la succession et l'héritage. Nous espérons que ces informations vous ont été utiles. Il est important de noter que chaque situation est unique et qu'il est recommandé de consulter un cabinet en gestion de patrimoine pour obtenir des conseils personnalisés. Anticiper sa succession, planifier des donations régulières et faire appel à un notaire pour le règlement de la succession sont des étapes importantes pour assurer une transmission harmonieuse des biens familiaux. N'hésitez pas à partager cet article si vous l'avez trouvé utile. À bientôt dans un prochain article !

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